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Cas 222

Remplacement

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Après avoir corrigé son code, la nonne Satou revint trouver le maître Java Banzen et lui demanda de faire une revue de code.

“Alors,” dit Banzen, plissant des yeux devant la dernière version. “/Maintenant/ tu obtiens ta ‘hash du contenu de la page’ en prenant le tableau de bytes qui le contient et en l’envoyant à Arrays.hashCode().”

“Ça ne va pas marcher ?” demanda nerveusement Satou.

“Dans cette circonstance précise, ça fonctionnera comme prévu,” dit Banzen. “Toutefois, si ta ‘hash du contenu de la page’ est censée être un condensé, alors tu devrais choisir un utilitaire qui calcule un condensé.”

“Mais si mon code fonctionne comme il faut, et qu’il utilise ce que j’ai sous la main, alors quel est l’avantage d’un tel changement ?” demanda Satou.

Le maître lui jeta un regard perçant. “Mets-toi debout dans ce coin, coudes sur tes hanches et pouces en l’air,” dit Banzen. “Et ne bronche pas jusqu’à ce que tu atteignes l’illumination !”

Satou fit ce qu’on lui dit et alla s’installer dans le coin, maussade. Le maître tape quelque chose sur son téléphone, puis s’assit dans sa chaise, et ce fut le silence à nouveau.

Quelques secondes plus tard, un garde du temple qui faisait la garde depuis plusieurs heures dans le blizzard pénétra dans le bureau de Banzen, couteau apprêté et lunettes embuées du soudain changement de température.

“Pardonne mon invitation, mon vieil ami !” dit le maître. “Il n’y a aucune urgence. Je t’en prie, mets toi à l’aise et je vais tout t’expliquer.”

Le garde retira son manteau de fourrure et le jeta sur la tête de Satou. Quand il entendit son cri étouffé, il fit un bond de surprise en arrière, le couteau prêt à frapper.

“Ça n’est pas ton porte-manteau habituel !” s’exclama le garde.

“Non,” dit Banzen, “Mais ça fonctionne comme il faut, et j’utilise ce que j’ai sous la main.”